
Il s’agit de la première prise d’otages massive dans la zone de gouvernement local de Balura cette année, marquant une évolution préoccupante dans les méthodes des groupes armés qui sévissent dans la région.
Ces bandits, issus d’une criminalité organisée, ciblent régulièrement les zones rurales où la présence de l’État est quasi inexistante. Leurs attaques motivées par les rançons aggravent les crises alimentaire, sécuritaire et humanitaire, en forçant les populations à fuir leurs terres agricoles.
En juillet dernier, 33 otages ont été tués malgré le versement d’une rançon, et trois bébés sont morts en captivité.
Les autorités nigérianes observent une coopération croissante entre les bandits et les groupes islamistes armés, notamment dans le nord-ouest et le centre-nord du pays. Des milices civiles ont été mobilisées par certains États pour faire face à cette montée de la violence.
En parallèle, l’armée nigériane a annoncé avoir tué 95 membres d’un gang armé lors d’une opération militaire dans l’État du Niger, soulignant la dégradation sécuritaire persistante dans cette partie du pays.
Pierra S.