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En réponse à la montée de la menace jihadiste à sa frontière orientale, le Sénégal a annoncé, ce 2 août 2025, le renforcement de sa présence sécuritaire dans l’Est du pays, notamment après les attaques du GSIM début juillet à Diboli, près de la localité sénégalaise de Kidira.

Trois nouvelles unités de gendarmerie ont été créées :

  • Brigade de recherches à Tambacounda
  • Légion de gendarmerie à Kédougou
  • Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (Garsi) à Saraya

Ce dispositif vise à contrer la criminalité transfrontalière, les trafics et toute tentative d’incursion jihadiste depuis le Mali.

Le ministre des Forces armées, Général Biram Diop, a souligné l’importance de collaborer avec les populations locales, pilier de l’efficacité de ce dispositif. Par ailleurs, la circulation nocturne des motos a été interdite dans le département de Bakel, les jihadistes utilisant souvent ce moyen pour se déplacer rapidement.

D’après plusieurs experts, le GSIM, affilié à Al-Qaïda, chercherait à étendre son influence vers le Sénégal, en exploitant les zones rurales marginalisées. Le gouvernement anticipe désormais un risque de contagion jihadiste, jusque-là contenu aux frontières.

Stella S.

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