
« Les terroristes ne respectent pas les frontières », a-t-elle rappelé.
Dans son intervention, la diplomate américaine a dénoncé les attaques qui continuent de meurtrir des millions de vies, notamment au Burkina Faso, au Mali, au Niger et dans le bassin du lac Tchad. Elle a condamné « avec la plus grande fermeté » les récents attentats visant des civils et imputés à des groupes tels que le Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), affilié à Al-Qaida, Daech-Sahel, Daech-Afrique de l’Ouest et Boko Haram.
« Nous appelons à la reddition de comptes pour tous ces actes », a-t-elle insisté.
Madame Shea a réaffirmé le soutien de Washington au rôle de l’UNOWAS (Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel) dans la facilitation du dialogue entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la CEDEAO. L’objectif : préserver des relations économiques et politiques vitales et renforcer la coopération régionale en matière de sécurité.
La diplomate a également alerté sur l’impact de la crise au Soudan, dont la porosité des frontières et la prolifération des armes légères risquent, selon elle, de déstabiliser davantage les États sahéliens. « Nous appelons les belligérants soudanais à mettre immédiatement fin aux violences », a-t-elle conclu, réaffirmant l’engagement des États-Unis à collaborer avec leurs partenaires régionaux pour contrer l’extrémisme violent.
Stella S.