
Selon le texte, l’ancien chef d’État, condamné le 29 octobre 2019 par le Tribunal de grande instance d’Abidjan pour « atteinte à la probité publique », a vu sa peine devenir irrévocable en 2020, entraînant sa radiation de la liste électorale conformément au Code électoral ivoirien.
Malgré l’acceptation initiale de cette décision, Laurent Gbagbo a saisi en juillet 2025 le Comité des droits de l’Homme de l’ONU afin d’obtenir l’annulation des effets de sa condamnation. Il demandait notamment la suspension de son inscription au casier judiciaire, le rétablissement de son nom sur la liste électorale et la possibilité d’être candidat à la présidentielle.
Toutefois, le 20 août 2025, le Comité a rejeté sa requête, estimant qu’elle ne démontrait pas de violation de ses droits justifiant des mesures provisoires.
Dans son communiqué, la Côte d’Ivoire dénonce une tentative « d’instrumentalisation » des mécanismes onusiens à des fins politiques et qualifie la démarche de Laurent Gbagbo « d’aventureuse, infondée et outrancière ».
Le gouvernement rappelle enfin que le pays respecte ses engagements internationaux, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et affirme que sa législation nationale reste conforme aux standards en matière de protection des droits civiques et politiques.
Stella S.