
Les signataires parmi lesquels Atmane Mazouz, président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), et Malek Sadali, représentant du mouvement des militants et anciens cadres du FFS jugent que les aspirations du mouvement populaire de février 2019 « restent sans réponses ».
Dans leur texte, ils dénoncent un espace public verrouillé, une parole démocratique étouffée et une souveraineté confisquée par un système « sans légitimité réelle ». Ils appellent à renouer avec « la promesse de la Soummam », celle d’un État républicain et civil, fondé sur la justice sociale, l’égalité et la dignité.
Parmi leurs revendications figurent :
- la libération des détenus politiques, dont l’écrivain Boualem Sansal,
- l’abrogation des lois liberticides,
- la garantie d’une justice indépendante,
- et l’égalité en droits entre les hommes et les femmes.
L’appel invite enfin l’ensemble des Algériens, en Algérie comme dans la diaspora, à s’unir pour engager une transition démocratique crédible, inspirée de l’esprit de 1956.
« Nous voulons ouvrir une brèche dans le mur de silence imposé par le pouvoir », a déclaré Atmane Mazouz, rappelant que plusieurs militants de son parti ont déjà été arrêtés.
Stella S.