
Présenté par le Mouvement Patriotique du Salut (MPS), parti au pouvoir, le texte a été voté par 171 députés contre une seule voix dissidente, sans aucune abstention. La réforme doit désormais être examinée par le Sénat, avant un vote final en Congrès prévu le 13 octobre 2025, où une majorité des trois cinquièmes sera nécessaire pour son adoption définitive.
Outre l’allongement du mandat présidentiel et la suppression de toute limite de réélection, le projet de réforme prévoit :
- la création d’un poste de Vice-Premier ministre,
- le rallongement du mandat des députés, porté de cinq à six ans,
- la levée de l’immunité des membres du gouvernement pour les crimes et délits économiques et financiers commis dans l’exercice de leurs fonctions, les rendant ainsi justiciables devant les juridictions de droit commun.
Le président de l’Assemblée nationale, Ali Kolotou, a précisé que ce vote constitue « une prise en considération » et non une modification immédiate de la Constitution tchadienne du 29 décembre 2023.
Stella S.