
Selon l’Élysée, ce rendez-vous « s’inscrit dans le renouvellement des relations entre la France et les pays africains, fondées sur des partenariats mutuellement avantageux ». Le sommet s’ouvrira par un forum d’affaires, destiné à mettre en valeur les projets et innovations portés par les secteurs privés africains et français.
Le choix du Kenya, premier pays anglophone à accueillir un sommet Afrique–France, est hautement symbolique. Il reflète la volonté de Paris de réaffirmer sa présence sur un continent où la concurrence s’intensifie face à des acteurs majeurs tels que la Chine, la Turquie ou encore la Russie.
Mais pour le journaliste et écrivain Antoine Glaser, spécialiste des relations franco-africaines et coauteur du livre Le piège africain de Macron (Fayard), cette stratégie arrive trop tard. Invité d’Africa Radio le 29 septembre, il a estimé que la France cherche à se repositionner sur un terrain où d’autres puissances ont déjà pris une avance considérable.
Pierra S.