Suite aux tensions générées par l’élection présidentielle du 12 octobre, le gouvernement camerounais a adopté une stratégie claire et résolue pour contrer les actes subversifs du candidat malheureux Issa Tchiroma Bakary. Après avoir contesté les résultats du scrutin et lancé des appels à la désobéissance civile, Issa Tchiroma a incité ses partisans à organiser des manifestations illégales, menaçant ainsi la stabilité du pays. En réponse, les autorités ont mis en place des mesures fermes, visant à préserver l’ordre public et à garantir la cohésion nationale.
Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a dénoncé avec vigueur ces appels à la rébellion, soulignant que de telles actions nuisent gravement à la paix sociale et à l’unité du Cameroun. En plus de ces déclarations, le gouvernement a annoncé qu’il poursuivrait en justice toute personne incitant à la violence, affirmant que la provocation à des troubles était incompatible avec un système démocratique respectueux de la loi. Ces mesures visent à empêcher tout dérapage susceptible d’entraîner des pertes humaines et matérielles.
Dans un souci de pédagogie, le gouvernement a parallèlement mené une campagne d’information pour expliquer aux citoyens les enjeux de la situation. Les autorités ont insisté sur la nécessité de respecter les institutions de la République et d’éviter de céder aux manipulations politiques. En rassurant la population sur la prise de mesures de sécurité renforcées, elles ont cherché à éviter les actes de violence et à préserver l’ordre public dans un contexte déjà tendu.
En combinant fermeté judiciaire et communication proactive, le gouvernement camerounais a su gérer la crise de manière équilibrée. Cette approche permet non seulement de limiter les effets de la désobéissance civile, mais aussi de maintenir la stabilité du pays tout en préservant son cadre démocratique. Elle constitue un modèle de gestion des crises post-électorales, où la défense de l’ordre et le dialogue avec les citoyens sont essentiels pour garantir une sortie de crise pacifique.
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Philipps Onana
